Le Napoléon de Ridley Scott : ‘Un Waterloo cinématographique’
Je n’ai jamais été bon public pour le mythe napoléonien et je n’ai rien contre le fait de tailler des croupières, au narcissisme délirant et morbide de moult puissants de ce monde, tout comme aux funestes passions populacières, dites « révolutionnaires ». Seuls aspects positifs du film.
Mais j’espérais au moins un bon film d’action, sur un homme d’action tel que Napoléon, par un maitre du genre comme l’est Ridley Scott.
Au lieu de cela, j’ai visionné hier soir, un péplum nouvel-empire, à la fois grotesque et insipide.
Même la bande son, faite de très décalés chants révolutionnaires et autres cacophonies corses, était insupportable. A sa place, quitte à faire dans le burlesque, j’aurais collé le « Waterloo » des Abba tout le long de ce clip interminable.
En sortant du cinéma, je me suis dit, « voilà un véritable Waterloo cinématographie » ; mais après vérification, les chroniqueurs de chez Télérama y ont pensé avant moi, d’où les demi-guillemets. Si je me mets à penser comme les petits gars de chez Télérama, c’est que c’est vraiment la cata (soupir)…